EN COURS DE RECONSTRUCTION 3 JUILLET 2016.
- LES MARCHÉS AUX OISEAUX -
PARIS. Ensemble des pavillons du marché aux oiseaux (et aux fleurs), place Louis Lépine, dans l'île de la Cité.
Les vendeurs, patentés, se tiennent sous ces pavillons à structure métallique, mis à leur disposition par la ville de Paris. Des vendeurs non patentés, tentaient parfois de s'immiscer dans le marché. Je ne sais si c'est encore le cas aujourd'hui.
(Le marché aux fleurs est officiellement devenu en juin 2014
marché aux fleurs Reine-Élisabeth-II)
Les clichés ci-dessous du « Marché aux oiseaux de Paris » datent de la période 1900-1910
Le marché aux oiseaux s'est ouvert sous Napoléon III, en 1860. De nos jours, il se tient chaque dimanche de 8h à 19h, place Louis Lépine, Paris IVème, Métro CITÉ, Ligne 4. On y trouve également des accessoires pour oiseaux, de la nourriture, (graines, mouron etc.), des végétaux etc. (moins cher que dans les oiselleries avoisinantes). Un certain nombre de clients y viennent uniquement pour la nourriture, cages, etc, et déconseillent de se procurer des oiseaux à ce marché, les conditions de vie de ces derniers en étalage étant souvent jugées non acceptables (entassement, exposition en plein-vent etc.) En semaine, se tient à sa place, le marché aux fleurs, ouvert sous Napoléon Ier, en 1808.
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PARIS - 1934 (gallica.bnf.fr/agence Meurice)
PARIS - 1934 (gallica.bnf.fr/agence Meurice)
PARIS - 1934. Y'a de la graine (gallica.bnf.fr/agence Meurice)
PARIS - 1934 (gallica.bnf.fr/agence Meurice)
PARIS - 1950.
Photographie de
Marcel Louchet.
PARIS - Probablement une vendeuse de mouron. Voir pour ce dernier :
http://1bec2ailes.forumparfait.com/du-mouron-pour-les-petits-oiseaux-vt91.html
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PARIS - Photographie de
Paul Géniaux (1873-1929). Sans date.
Exerçant dans la capitale à la même époque qu'Eugène Atget, et sur des thèmes parfois communs, il est beaucoup moins connu pour les photographies des rues de Paris que son aîné. Il en a néanmoins réalisé de très intéressantes. Le musée Carnavalet de Paris.
l'a fait entrer dans ses collections photographiques.
PARIS. Photographie de Paul Géniaux.
PARIS -
Éplucheuse de chardons. Dessin de Louis malteste, tiré du magazine
l’Illustration (1904).
Chardon-marie (préfère les endroits ensoleillés et secs). Il produit des graines très appréciées de certains oiseaux,
notamment des chardonnerets. La plante doit être cueillie lorsque, florifère,
le sommet de la fleur blanchit. L'enlèvement des épines se fait avec
un couteau et exige une protection pour les mains, gants etc.
En médecine humaine, ses graines et ses fruits sont utilisés pour en extraire
des flavonoïdes (silymaryne standardisée) en traitement de certains
troubles et maladies biliaires et hépatiques. La silymarine est également
utilisée en injections dans les cas d’empoisonnement par le champignon
amanite phalloïde.
Graines de chardon-marie.
On voit ici une
fontaine Wallace, du nom de Sir Richard Wallace, richissime philanthrope anglais qui a contribué à leur conception et à leur financement au XIXème siècle pour la ville de Paris. C'est l'une des deux fontaines Wallace établies sur la place Louis Lépine. Ces fontaines, en fonte de fer, furent installées dans la capitale à partir de 1872 pour distribuer de l'eau potable que les passants pouvaient consommer à l'aide d'un gobelet (certaines sources mentionnent deux gobelets, personnellement je n'ai connu qu'un gobelet) rattaché à l'édicule par une chaînette. Des oiseaux venaient parfois boire dans la vasque où coule l'eau en continu, mais ensuite on la grillagea (mais peut être y viennent-ils encore ? ) Les gobelets furent supprimés en 1952, par mesure d'hygiène (beaucoup avaient déjà disparu). En 2011, 95 de ces fontaines existaient à paris, mais certaines de création récente, le modèle pouvant encore être fabriqué à la demande. On peut toujours s'y désaltérer, du 15 mars au 15 novembre.
Poids de 600kg environ, pour 2m70 de hauteur.
Un particulier peut en commander un exemplaire à la fabrique. Le coût en est d'environ 8.000 euros (hors peinture).
Les deux fontaines Wallace de la place Louis LEPINE. Ces deux fontaines sont inscrits aux
bâtiments historiques et de ce fait
bénéficient d'une protection, ce qui n'est pas le cas des autres fontaines
Wallace de Paris.
PARIS (1950). Enfant à la Wallace.
PARIS. Photographie d'Eugène Atget.
Pour visionner une superbe fontaine Wallace, cliquez sur ce lien :
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Paris_Montmartre_fontaine_Wallace_dsc07302.jpg
puis CLIQUEZ sur la photo qui apparaîtra à gauche et recliquez une nouvelle fois. En baladant le pointeur la fontaine apparait dans ses moindres détails.
Le petit marché aux oiseaux du Bd Raspail (Paris XIVème) traité par le dessin.
C'était un marché plus local que celui de la Cité. Document de 1891.
DOCUMENT DISPARU (difficile à retrouver).
BRUXELLES - Marché aux oiseaux (vers 1905)
(Journal belge
LE SOIR)
- Le
marché aux oiseaux de Bruxelles se tenait tous les dimanche matin, sur la
Grand-Place. Ce marché a été menacé de fermeture en 2001, des vendeurs
proposant des oiseaux, protégés par la convention de Washington, dont le
commerce était interdit. Malgré des contrôles plus stricts et l'obligation de ne
vendre que des oiseaux dits « de compagnie ce marché a définitivement
fermé en 2004.
* Entretien avec un vendeur du
marché aux oiseaux de Bruxelles (1997) :
http://users.skynet.be/bk330735/Ericfr2.htm
HONG-KONG (Chine) - Marché aux oiseaux. Pour voir un reportage écrit et photographique sur ce marché cliquez
ICI - Reportage très intéressant.
CANTON (Chine) - Marché aux oiseaux.
Oiseleurs Sénégalais (carte postale ancienne de l'Afrique occidentale). A remarquer, la concentration des volatiles dans les cages !
Marché aux oiseaux, par Lillian Freiman (1908-1986).
Huile sur toile, 91x71,5 cm. 1930 - don de H.S. Southam, Ottawa, 1932 -
(Musée des beaux-arts du Canada/Fondation du musée des beaux-arts du Canada, Ottawa).
«
LES OISELEURS » par Philippe Legendre-Kvater. Excellent artiste peintre, graveur et illustrateur français.
Ces oiseleurs étaient de vilains messieurs qui capturaient les oiseaux pour en faire commerce.
Lire comment procédait un oiseleur pour capturer ses proies (article intéressant).
http://entrenous.free.fr/en54/oiseleur.htm
Jacques Prévert détourne le sens originel du mot oiseleur.
LA CHANSON DE L'OISELEUR
L’oiseau qui vole si doucement
L’oiseau rouge et tiède comme le sang
L’oiseau si tendre l’oiseau moqueur
L’oiseau qui soudain prend peur
L’oiseau qui soudain se cogne
L’oiseau qui voudrait s’enfuir
L’oiseau seul et affolé
L’oiseau qui voudrait vivre
L’oiseau qui voudrait chanter
L’oiseau qui voudrait crier
L’oiseau rouge et tiède comme le sang
L’oiseau qui vole si doucement
C’est ton cœur joli enfant
Ton cœur qui bat de l’aile si tristement
Contre ton sein si dur si blanc